À l’automne 2022, à la demande du SPW territoire, les Maisons de l’urbanisme organisent à nouveau, chacune sur leur territoire dédié, les arènes du territoire. Celles-ci font suite aux arènes 2020. Elles proposent un focus sur les inondations et plus largement sur l’adaptation du territoire et de nos pratiques en matière de planification, de gestion des permis d’urbanisme et d’opérationnalité de projet.

Le Brabant wallon n’a pas été épargné lors des inondations de l’été 2021. La sécheresse de cet été 2022 a également montré la vulnérabilité de notre territoire aux changements climatiques. Ces épisodes montrent qu’il est devenu incontournable et urgent d’agir, tant en termes de prévention, de protection, de préparation que de réparation.

Si les contours des causes des phénomènes et leur compréhension à l’échelle locale sont aujourd’hui balisés, les manières de rentrer en action, collectivement et individuellement, avec cohérence et pragmatisme, restent un chantier empreint de nombreux obstacles.

Persuadés que les actions doivent émaner des différentes échelles de territoire et croiser les différents secteurs et disciplines, ces arènes du territoire se donnent pour défi de faire émerger des modalités d’actions en matière de planification et de conduite de projet.

Nous pourrons opportunément prendre appui sur les résultats de la table ronde co-organisée par Louvain4water et notre Maison de l’urbanisme en février 2022. Celle-ci a pu faire émerger une série d’enjeux et de problématiques éclairant(e)s. Nous proposons, dans la suite de cette réflexion, d’en dégager les modalités de mise en œuvre : Comment s’y prendre ? Qui peut-on mobiliser ? Comment dégager le financement ? Comment lever les obstacles et contrer les résistances ? Comment ajuster nos pratiques de planification, de gestion des permis d’urbanisme ? Quelles conditions s’imposent, en amont et en aval, à l’opérationnalité des projets ?

Le temps d’une matinée, une bonne vingtaine d’acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des inondations ont croisé leurs expériences. On retiendra de leurs échanges, l’envie de partager les bonnes pratiques, même si les freins restent nombreux, ainsi que les nombreux outils et initiatives existants qui restent un défi à coordonner.